Aujourd’hui, je vous invite à découvrir un bel objet
que j’ai reçu grâce à la loterie de la Souris Party, dans un lot Laura Mercier. Il s’agit d’une pochette
contenant un set de pinceaux. Imaginez ma réaction de joie intense quand j’ai touché cette merveille. Laura Mercier
est une marque qui m’avait toujours donné une impression d’inaccessible,
et leurs pinceaux me faisaient rêver depuis toujours, parmi d’autres produits cultes (dont on parlera plus tard, hinhin). Je me
dois de partager cette découverte avec vous, et pour cela j’ai mis à l’essai
tous les pinceaux.
La pochette
elle-même est assez fun, blanche au
relief imitation écailles. Une parfaite « pochette à se repoudrer » à emporter pour une soirée. L’intérieur marron foncé,
est doté d’une poche extensible sur chaque côté, ainsi que
d’un système astucieux : une seconde pochette détachable se trouve au milieu, retenue
par des aimants. C’est dans celle-ci que se trouvent les pinceaux.
Au nombre de cinq, quatre d’entre eux sont à double embouts. Cela a des avantages et des inconvénients :
j’aime le gain de place, mais cela complique le
nettoyage des pinceaux et leur protection. En effet, comment les faire sécher
tête en bas sans devoir les laver en deux fois ? Je les fais donc sécher à plat sur une serviette. Impossible également d’y
enfiler un brush guard. Je dois donc
en confectionner un « artisanal »
avec du scotch (voir la technique
ici) pour les faire sécher, ce qui n’est absolument pas idéal en voyage et ne
règle pas le problème de la protection lors du transport.
Passons outre ces questions existentielles pour nous
intéresser à l’objet du délit lui-même. Le plus gros de tous, à simple embout,
est le duofibre Finishing (1). Son usage est plutôt destiné à
l’application de poudre de finition ou illuminatrice.
J’ai voulu l’essayer à plusieurs usages, à commencer par l’application
du fond de teint liquide. Tout comme le F50 de Sigma, il « gâche »
beaucoup trop de produit par absorption à mon goût.
Cependant, il est légèrement plus long, et à peine plus gros et plus dense. Son
gros avantage réside dans le fait qu’il perd très peu ses poils, contrairement
au Sigma. Du coup, je l’y préfère, sachant qu’à mon avis s’il m’était permis de
tester un F80 ou assimilé, ces deux là feraient très pâle figure donc tout est
relatif.
A l’usage de la poudre, c’est déjà beaucoup mieux, bien que
cela soit déstabilisant au premier abord. Alors que j’avais
trouvé que le F60 « effritait » beaucoup trop une poudre compacte,
celui-ci ne retire que la juste quantité, et
il est d’ailleurs bien plus agréable au
contact de la peau, moins piquant.
J’ai également testé l’application du blush mais
honnêtement, même s’il permet de doser très facilement
un blush très pigmenté, l’application est peu précise de par sa
taille. Une fois n’est pas coutume, j’y préfèrerai alors sa version Sigma, plus
fine.
Le seul double embout consacré au teint comporte un pinceau Secret
Camouflage (2) et un Camouflage
Powder (3).
Le premier, synthétique, est pointu et plat à la fois, et très précis.
Il est vraiment parfait pour l’application d’anticerne sur les imperfections ou
au coin des yeux (comme par exemple sur cette tache bleue qu’on a exactement
entre l’œil et le nez). Voila un geste dont je ne pourrais plus me passer, car
une application aussi précise est gage de discrétion
(pour peu qu’on ai un correcteur de la bonne teinte).
Le second, synthétique type langue de chat,
est très long et plat. Il est conçu spécialement pour appliquer la poudre sur
le contour de l’œil. Pas bête, c’est bien plus précis qu’une application « à
l’arrache » au pinceau visage. A mon avis bien plus utile que le pinceau
réservé au même usage de Benefit, vendu avec la Powderflage.
Le pinceau suivant prend soin de nos sourcils. Brow Definer (4)
d’un côté, Brow Grooming (5) de l’autre.
Le biseauté synthétique est suffisamment ferme pour faire son boulot, mais je l’aurai préféré plus épais pour ce genre d’usage. Il peut également très
bien convenir pour l’eye-liner (ce
qui fait peut-être d’ailleurs un peu doublon).
Rien à déclarer sur le goupillon.
Reste les deux pinceaux pour les yeux. L’un comporte un All Over Eye Colour (6)
et un Ponytail (7),
et l’autre un Smudge (8)
et un Flat
Eye Liner (9).
Le premier, destiné à l’application de couleur sur toute la
paupière (comme son nom l’indique) est en poils naturels, très large, plat et
ovale. Sa tranche est assez épaisse, mais il est taillé de façon à ce que la
pointe soit plus fine que la base. On ne peut imaginer faire usage de précision
avec celui-ci, mais il est prévu pour appliquer une base
colorée et en estomper les bords de manière rapide, ce qu’il
fait très convenablement.
Le second, en poils naturels, rond et taillé en pointe,
permet une relative précision mais aussi un estompage. Il est idéal pour appliquer une couleur dans le creux,
mais nécessite impérativement un brush
guard au séchage, sous peine de se retrouver avec une queue de poney en
bataille (on perd donc toute la précision et on se retrouve avec un bête
« E40-like »).
Le troisième est destiné à l’application de couleur au coin
de l’œil et au ras de cils. Sa forme plate, fine et ovale lui confère précision, tandis que sa souplesse assure un effet fumé facile à obtenir. Il est parfait pour blender un crayon en ras de cil,
estomper un trait de liner ou les
bords d’une base. Je l’utiliserai également pour appliquer un khôl en poudre
dans la muqueuse (rappel : ne mettez pas n’importe quoi dans vos yeux, je
parle bien d’un khôl « fait pour »).
Enfin, le quatrième est un pinceau plat et carré, synthétique et très fin et ferme. J’en
rêvais depuis longtemps, et puis finalement je ne suis pas si à l’aise avec
pour le moment. C’est pourtant l’outil idéal pour intensifier la ligne
des cils sans en faire trop (à la manière de Tiffany D).
Si je devais chercher la petite bête, je
dirais que j’aurais préféré avoir également, pour compléter le kit, un pinceau plat
classique pour appliquer la couleur (pourquoi pas à la place du All Over Eye Colour ?),
et que j’aurais été plus à l’aise avec deux pinceaux distincts
pour l’estompage et pour le creux. Accessoirement, j’aurais bien aimé aussi un
pinceau à lèvres (pourquoi pas à la place de ce goupillon qu’on trouve dans n’importe
quel mascara usagé ?).
Je surkiffe complètement ce kit, qui m’a fait découvrir plusieurs pinceaux et gestes différents et intéressants. Ce ne sont pas (que) des
pinceaux basiques, et l’ensemble est assez complet. Donc un gros merci à la reine des Beauty-Souris,
j’ai nommé Perle,
sans qui moi et Laura
Mercier, ce ne serait toujours qu’un fantasme non-réalisé.
Laura Mercier, tu as pu tester ? Tu as des pinceaux peu classiques dont
tu veux nous parler ?
Ah oui ce sont de très beaux pinceaux !
RépondreSupprimeren tout cas ils ont vraiment l´air de très bonne qualité et la pochette est bien choupi!
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